Lars Behrisch

Lars Behrisch
Résidents Labex RFIEA+
pas Eurias

dates de séjour

01/09/2011 - 30/06/2012

discipline

Histoire moderne

Fonction d’origine

Enseignant

Institution d’origine

Université d'Utrecht (Pays-Bas)

Fonction actuelle

Professeur associé

Institution actuelle

Université d'Utrecht (Pays-Bas)

pays d'origine

Allemagne

projet de recherche

Le discours politique des chiffres en France et en Allemagne à la fin de l'Ancien Régime.

En Allemagne comme en France, on assiste, dans le dernier tiers du 18e siècle, à un essor inédit de l’accumulation et du dépouillement de données chiffrées dans le champ politique. A partir de cette époque, l’information quantifiée des ressources humaines et économiques devient un fondement des arguments politiques. Le projet s’interroge sur les raisons et les circonstances de ce processus, et il analyse les transformations opérées par le nouveau discours des chiffres dans les modes de perception et dans les modes de communication des acteurs politiques et administratifs.

 

biographie

Après avoir fait des études d’histoire, de la langue russe et des études islamiques à l’université Humboldt de Berlin et à l’université de Hamburg, j’achevai ma thèse, en 2001, sur l’histoire du crime et du droit pénal dans une ville allemande du 16e siècle. Depuis là, j’étais chercheur et enseignant à l’université de Bielefeld. Finalement, en 2009 j’obtins un poste de Professeur Assistant pour l’histoire politique à l’université d’Utrecht aux Pays-Bas. Mon champ d’expertise principal est l’histoire moderne de l’Allemagne et de la France, mais je m’intéresse aussi pour l’histoire Russe et pour l’Europe de l’époque moderne plus généralement, dans une perspective comparative. Je suis en train de rédiger une habilitation sur les implications politiques et culturelles de l’utilisation de la statistique au 18e siècle. Dans mon enseignement et dans mes publications figurent aussi l’histoire de la Réforme, l’histoire urbaine, l’histoire des identités et du contrôle social à l’époque moderne.