Le RFIEA vous présente les résidents accueillis ces trois prochains mois dans les quatre instituts d'études avancées de Lyon, Marseille, Nantes et Paris, et les événements du mois de janvier organisés dans les quatre IEA.

 

Please find below the fellows invited and the events organized by the Institutes for Advanced Study during the next term.

Du vendredi 2 mars 2012 au vendredi 15 février 2013, 10h

 

Six ateliers de recherche sur « Les mots de l'architecture contemporaine »

  

Dans le cadre des travaux relatifs à l'élaboration du «Vocabulaire de l'architecture contemporaine», le ministère de la Culture et de la Communication s'associe avec l'Institut d'études avancées de Paris et le CNRS pour organiser une série d'ateliers portant sur «les mots de l'architecture contemporaine». Ils sont coordonnés par Eric Lengereau.


Lieu : Bâtiment Le France, 190 av. de France, 75013 Paris, 6e étage, salle 640, 10h. Métro Quai de la Gare – le plus proche – ou Bibliothèque Nationale de France.
Les vendredi de 10h à 13 h

 

Inscription obligatoire : vocarchi@paris-iea.fr

Vendredi 2 et Samedi 3 mars 2012

 

Pour une esthétique sociale : Nouveaux problèmes, nouvelles approches théoriques

  

Journée d'études organisée par Barbara Carnevali (chercheuse en philosophie, université du Piémont, Vercelli, Italie) et Roberto Frega (chercheur en philosophie, université Alma Mater, Bologne, Italie), tous deux résidents à l'IEA de Paris.


Lieu : Maison Suger, 16-18 rue Suger, 75006 Paris

Mardi 6 mars 2012, 10h30-12h30

 

Le stress hydrique à Mexico : un parcours de recherche sur l'analyse de l'incertitude et de la précarité

Conférence de Felipe de Alba


À partir de la notion de « gouvernance de l'incertitude », il s'agit d'explorer la façon dont les acteurs sociaux et politiques au Mexique font face aux événements qui échappent à leur contrôle, qui sont imprévisibles, ou qui, bien qu'ils soient connus, restent impossibles à planifier.

Est ainsi analysée la construction sociale des problèmes environnementaux, leur(s) définition(s) institutionnelle(s) et les bases de leur action, à partir de données recueillies depuis plus d'une décennie sur le « stress hydrique » dans la métropole de Mexico.

 

Comment les leaders sociaux, les fonctionnaires et les citoyens ordinaires définissent-ils la « catastrophe » écologique à venir ? Comment ces acteurs produisent-ils de l'imaginaire face à l'imprévisible ?

 

Sur la base des réponses empiriques à ces questions, on vise à identifier des interrelations, des lignes de connexion qui questionnent la construction de l'action politique.

 

 

Après un PhD soutenu en 2008 à l'université de Montréal (Water Governance In Mexico City), Felipe de Alba a été post-doc au MIT (2009-2011) sous la supervision du Pr. Diane E. DAVIS, Professor of Political Sociology, Department of Urban Studies and Planning. Felipe De Alba a par ailleurs travaillé une dizaine d'années au sein de l'administration de la Ville de Mexico, puis au District Fédéral de Mexico, notamment comme directeur de la coordination métropolitaine (1997-2001), ce qui donne une acuité particulière à son propos.


 

Lieu : ENS de Lyon, Salle F08 (ENS de Lyon - bât. Formation), 15 parvis René-Descartes, 69007 Lyon

Mercredi 7 mars 2012, 9h15-16h30

 

Inequalities and Taxation

  

Journée d'étude organisée par Patrice Duran (directeur de l'IEA de Paris) et Facundo Alvaredo (chercheur en économie, université d'Oxford, Royaume-Uni, résident à l'IEA de Paris)

 

There is widespread concern about growing economic inequality and about its long-run development and transmission across generations.  After a post-war period when the welfare state, the spread of education, and progressive taxation combined to steadily reduce economic inequality, the decades since 1980 have seen sharply rising income inequality in a number of countries, including the US, the UK, Scandinavia. Recent research has highlighted the return of inheritance as an important factor. A wave of tax reductions favoured the well-off during the last thirty years, in parallel with an upsurge in top shares in most English-speaking countries to levels not seen since the years before the Great Depression. Naturally, today’s crisis has reinforced the interest in looking at the upper part of the distribution, the more so after observing that recent financial crises tended to be followed by an increase in income concentration. Concern about the rise in top income shares has led to a range of proposals. Some countries have already announced increases in top income tax rates, the fight against tax havens, and the re-enforcement of wealth taxes that were abolished not so long ago; others are considering limits on remuneration and new taxes on financial transactions. These are being implemented at a time of recession or stagnation, and growing unemployment, and leave many questions unanswered. The public debate was also recently re-kindled by a few wealthy businesspersons around the world asking to pay higher taxes.


Keynote speakers: Tony Atkinson (Oxford University), Jacques Le Cacheux (OFCE, Sciences Po), Thomas Piketty (Paris School of Economics), Alain Trannoy (Ehess / GREQAM-IDEP), Hubert Kempf (Paris School of Economics), Salvatore Morelli (Oxford University), Jesper Roine (Stockholm School of Economics), Gabriel Zucman (Paris School of Economics).

 

Conclusion: Nicolas Delalande (Sciences Po - Paris)

 

Place: Maison Suger, 16-18 rue Suger, 75006 Paris

Mardi 13 mars 2012, 15h-17h

 

L'histoire de trois caméléons

  

Conférence de Peter Sahlins lors du séminaire « L'Animal entre la littérature et la science sous Louis XIV »

 

Peter Sahlins : chercheur en philosophie, Université Alma Mater, Bologne, Italie, résident à l'IEA de Paris

 

Lieu : EHESS, 190 av. de France, 75013 Paris, salle 1 (RDC), de 15h à 17h. Métro Quai de la Gare – le plus proche – ou Bibliothèque Nationale de France.

Mardi 13 mars 2012

 

Towards a Sociology of Algorithms

 

Workshop organized by Tarleton Gillespie

 

Algorithms play an increasingly important role in how we find the information most relevant to us. Google's search algorithms, Facebook's "News feed," Amazon's recommendations, and Twitter's "Trends:" every day we turn to computational algorithms designed to tell us what is most important, to us and to others. In fact, the information resources we have now created are so vast and complex, only algorithms can manage them. Yet with this embrace of the algorithm comes vulnerability. Algorithms decide which information is highlighted and overlooked, which associations are made or unmade. Yet their logics are opaque, built into tools we use but cannot open. The conclusions they draw have social and political implications for the people, communities, and organizations that
depend on them.

What we need is a sociology of algorithms. This goes beyond asking how they work, or making them work better. As a pivotal feature of our information ecosystem, how do these algorithms shape the production and occlusion of information, knowledge, and culture? What obligations do the designers and deployers of algorithms now face, as their tools increasingly serve vital public functions in determining what is seen, what is perceived as relevant, and how we know ourselves as a public?

 

Lieu : ENS de Lyon, Salle R143 (ENS de Lyon - bât. Recherche), 15 parvis René-Descartes, 69007 Lyon

Mardi 13 mars 2012, 18h

 

L’autorité du passé en Common Law - notations anthropologiques

  

Conférence de Louis Assier-Andrieu, directeur de recherche au CNRS

 

« Pourquoi le passé exerce-t-il sur nous cette influence qui nous invite à suivre son exemple?

Il s’agit d’envisager le rapport particulier qu’ont certaines cultures avec l’histoire, un rapport qui les incite à suivre la "tradition" plutôt qu’à rompre avec elle. Parmi celles-ci la culture anglo-saxonne de Common Law revendique hautement son caractère plus que millénaire et cette longévité assumée prend corps dans cette concrétisation spécifique de la culture qu’est le droit.

La conception médiévale faisait du passé la source de toute légitimité dans le monde clos de la Chrétienté.
Avec la Renaissance commence un processus d’ouverture au monde que la tradition accompagne pour perdurer dans un élan qui ne s’est jamais arrêté.
La découverte de l’Amérique et la nécessité d’en gérer les Indiens ont suscité un ordre de controverses où la "civilisation" s’adresse aux "nations" et aux "tribus" pour les reconnaître et pour les subordonner, de même que seront assujetties aux buts du droit des sciences comme l’anthropologie qui auraient pu les contrarier.

On portera pourtant un regard anthropologique sur cette autorité du passé envisagée comme une représentation ouverte à l’analyse et à l’interprétation. »

 

Lieu : IEA de Nantes, amphithéâtre Simone Weil, 5 allée Jacques Berque, 44000 Nantes

Du mardi 13 au vendredi 17 mars 2012

 

Chercheurs à la croisée des disciplines : les dynamiques de l'IMéRA en perspective

  

L'IMéRA est accueilli à la Fondation des Treilles, à Tourtour, du 13 au 17 mars 2012, pour un séminaire fermé.

 

Participants : Rachad Antonius, membre du conseil scientifique de l'IMéRA, Sociologue (université du Québec à Montréal) ; Jean-Luc Arnaud, Historien (TELEMME-CNRS) ; Majid Arrif, Anthropologue (IREMAM) ; Samuel Bordreuil, membre du comité de pilotage de l'IMéRA, Sociologue (LAMES-CNRS) ; Jean Boutier, membre du comité de pilotage de l'IMéRA, Historien (SHADyC-EHESS) ; Patrice Bret, Historien (IRSEM) ; Martine Chalvet, membre du comité de pilotage de l'IMéRA, Historienne (Aix-Marseille Université) ; Gilles Dorival, membre du comité de pilotage de l'IMéRA, Philologue (Aix-Marseille Université) ; Bruno Giorgini, résident de l'IMéRA, Physicien (CIG Bologna University) ; Etienne Guyon, membre du conseil scientifique de l'IMéRA, Physicien (ESPCI ParisTech, Directeur honoraire de l'Ecole normale supérieure) ; Constance Hammond, membre du comité de pilotage de l'IMéRA, Neurobiologiste (Inserm) ; Pierre-Alain Hubert, Artiste pyrotechnicien ; Robert Ilbert, Président de l'IMéRA, Historien (Aix-Marseille Université) ; Giovanni Levi, Président du conseil scientifique de l'IMéRA, Historien (université Ca'Foscari de Venise) ; Pierre Livet, membre du comité de pilotage de l'IMéRA, Philosophe épistémologue (Aix-Marseille Université) ; Roger Malina, membre du comité de pilotage de l'IMéRA, Astrophysicien (OAMP-CNRS) ; Gretty Mirdal, membre du conseil scientifique de l'IMéRA, Psychologue (université de Copenhague) ; Cédric Parizot, membre du comité de pilotage de l'IMéRA, Anthropologue (IREMAM-CNRS) ; Etienne Rey, résident de l'IMéRA, Artiste plasticien ; Gisèle Seimandi, chargée des publications (MMSH) ; Jean-Pierre Sivan, Vice-président du conseil scientifique de l'IMéRA, Astrophysicien (LAM) et Betül Tanbay, membre du conseil scientifique de l'IMéRA, Mathématicienne (université Bogaziçi, Istanbul).

Jeudi 22 et vendredi 23 mars 2012

 

Matérialisation / dématérialisation des frontières

  

Organisé par Cédric Parizot (IMéRA/CNRS-IREMAM), Nicola Mai (résident de l'IMéRA/London Metropolitan University) et Stéphane Rosières (université de Reims Champagne-Ardenne) dans le cadre du programme exploratoire transdisciplinaire de l'IMéRA sur le thème "Les frontières du 21è siècle".

 

Programme détaillé prochainement sur le site de l'IMéRA.

Sur inscription : pascale.hurtado@imera.fr

 

Le programme exploratoire transdisciplinaire de l'IMéRA sur "Les frontières du 21è siècle" bénéficie du soutien du Conseil Régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Mardi 27 mars 2012, 18h

 

Comment écrire l’histoire de l’Europe de 1945 à 1989 ?

 

Conférence de Hartmut Kaelble, professeur au Institüte für Geschichtswissenschaften, Humbold Universität zu Berlin

 

« Comment écrire une histoire de l’Europe depuis 1945 ? Un grand nombre de bonnes synthèses et de manuels universitaires ont été écrits, notamment depuis la chute du Mur. Nous pouvons donc en déduire que les perspectives principales ont déjà été traitées par de très bons auteurs.

Nous pouvons cependant soulever quatre questions insuffisamment traitées dans des ouvrages publiés :

- Comment écrire une histoire politique élargie de l’Europe en y intégrant aussi l’histoire sociale, culturelle et économique du continent ?

- Comment éviter le faux choix entre une histoire de l’Europe vue comme un kaléidoscope de trente pays individuels et une histoire limitée aux tendances communes en Europe ?

- Comment écrire une histoire de l’Europe qui ne soit pas limitée aux frontières géographiques variables comme le font presque tous les ouvrages publiés, mais plutôt une histoire ouverte vers les rapports mondiaux de l’Europe, sans toutefois écrire une histoire mondiale ?

- Comment traiter des périodes et des bouleversements de l’Europe depuis 1945 : considérer seulement les deux tournants principaux, 1945 et 1989 ou bien envisager d’autres tournants, 1947-1950, les années 1970, 2001 ou 2008-2009 ? »

 

Lieu : IEA de Nantes, amphithéâtre Simone Weil, 5 allée Jacques Berque, 44000 Nantes

Vendredi 30 mars 2012

 

Au prisme de Rousseau

 

Présentation du livre de Céline Spector : Au prisme de Rousseau. Usages contemporains du rousseauisme politique, Oxford, Voltaire Foundation, 2011.

 

Répondants : Bernard Manin (EHESS), Robert Morrissey (université de Chicago) et Martin Rueff (université de Genève).


Lieu : à préciser.

→ collEgium de lyon
   
→ iméra de marseille
→ iea de nantes
 
→ iea de paris
 

RFIEA, Réseau français des instituts d'études avancées
Siège : 15 Parvis René-Descartes, 69007 Lyon
Bureaux : 190-198 avenue de France, 75013 Paris
Tél. : 01 49 54 22 12
contact@rfiea.fr
www.rfiea.fr